dimanche, mars 31, 2013

Jobo et le cheval



Petite sortie avec le Hasselblad. Ça avait pour but de faire quelques rouleaux, histoire d’essayer le nouveau processeur Jobo.

Y a pas à dire, faire du « street shooting » avec un Blad, c’est quelque chose! Évidemment, plusieurs personnes me considèrent comme un extraterrestre quand ils me voient avec ce gros appareil. C’est donc un avantage de ne pas être pris au sérieux! Finalement, je n’ai pas sorti grand-chose d’intéressant. Cette photo de cheval n’est pas géniale, mais avec son air de se cacher derrière le poteau, la « shot » est plus cool.

Pour en revenir au processeur, tout a bien fonctionné jusqu’au moment où j’ai regardé les négatifs. En effet, il y avait des bandes, voir des taches ocre sur la pellicule. Assez embêtant! J’ai réussi à sauvegarder la majorité des photos, mais c’était impossible de fonctionner comme ça. J’en ai parlé avec mon ami Daniel, qui développe depuis longtemps, et nous avons émis plusieurs hypothèses. Je vais d’ailleurs vous les épargner pour aller à l’essentiel. Daniel, après avoir scruté le Net à la recherche d’une explication, a finalement réalisé qu’il manquait un tube cylindrique au centre des spirales... Celles-ci ne tournaient pas adéquatement dans le réservoir ce qui avait pour effet de ne pas appliquer les chimies également sur les surfaces de la pellicule. Malheureusement, j’ai aussi fait des tests avec des films couleur qui ont été développés très inégalement. La bonne nouvelle, c’est que j’ai redéveloppé un film noir et blanc et que cela semble parfait!

Avec le beau temps, je vais refaire de la couleur avec le Blad et probablement avec le 4x5 aussi. Avoir la liberté de développer ses films à la maison, c’est vraiment un bon feeling. On contrôle le processus de A à Z!

À suivre...

samedi, mars 30, 2013

OM-D E-M5

Toujours dans le trip clair-obscur, voici une image, réalisée avec le Hasselblad, de mon appareil Olympus.
Comme disait un ami sur Flickr, il a fière allure!

:o)

vendredi, mars 29, 2013

Plaza de la catedral

La Habana : Plaza de la catedral by M9ike
La Habana : Plaza de la catedral, a photo by M9ike on Flickr.
Voici la place de la cathédrale, dans le vieux Havane. Un endroit très touristique duquel je voulais faire une photo qui ne le serait pas. Pas évident.

En partant, toutes les photos que j’ai vues de cet endroit montrent les clochers de l’église au complet. Pas que je ne voulais pas le faire, mais déjà, je voulais une photo de nuit. J’ai donc utilisé ma lentille la plus lumineuse, la Leica 25mm f/1.4. C’est l’équivalent d’une normale. (50 mm) Avec beaucoup de recul, j’arrivais à avoir une couverture assez efficace de la place, mais je devais faire un choix entre le bâtiment ou la place elle-même. J’ai donc opté pour la place, en utilisant le bâtiment comme un mur qui ferme l’endroit, faisant de celui-ci un espace-clos. Les vieilles pierres de la bâtisse, celles de la place et la présence d’humains sont autant de raisons qui m’ont dicté une évidence : la photo devait être en noir et blanc. Je me suis donc appliqué à développer cette image pour obtenir un effet de pellicule. Bien sûr, ça aurait été mieux de faire une vraie photo argentique, mais je n’étais malheureusement pas équipé pour ça.

Finalement, je suis assez heureux du résultat puisqu’en regardant comme il faut dans Google Image, je n’ai rien vu qui s’apparentait de près ou de loin à mon interprétation des lieux.

Il me reste encore quelques images à présenter de Cuba. Y a pas a dire, ça été un voyage très prolifique!

mardi, mars 19, 2013

Chiaroscuro

Shakespeare stuff... by M9ike
Shakespeare stuff..., a photo by M9ike on Flickr.
Dernièrement, je vantais les qualités exemplaires de mon Leica M9. De fait, c’est un appareil exceptionnel qui n’arrêtera jamais de me surprendre. Cette impression a été corroborée par mon pote Daniel récemment. Je lui avais prêté pour une session de « street shooting » à Montréal. Avec plus de 30 ans d’expérience en photo, il n’a fait que confirmer ce que j’avais déjà compris de cet appareil. Un bijou!

Pourtant, c’est de ma caméra Olympus que je veux parler ici. Je suis toujours sous le charme de cette petite merveille. Comme je développe un goût pour les « clairs obscurs » en ce moment, je voulais faire un petit scénario genre Shakespear avec le crâne dont j’ai fait l’acquisition. Normalement, j’aurais dû utiliser le Leica, mais j’ai opté pour le E-M5. En l’utilisant en mode manuel, je voulais voir quel genre de souplesse je pouvais obtenir avec ce boîtier. Je dois dire que je fus sérieusement impressionné. La caméra me permet de faire tout ce qu’un reflex fait, à condition d’avoir les bonnes lentilles, évidemment.

Comme le capteur des M34 est plus petit, à pareille focale, on obtient moins de bokeh. (Flou) il faut donc prévoir des lentilles à grande ouverture pour remédier à cette situation. Heureusement, il existe maintenant une panoplie de lentilles pour M43. Pour mon « chiaroscuro », j’ai utilisé la Olympus M. Zuiko 75mm f/1.8. Une véritable merveille, cette lentille. Autant le bokeh est génial, autant elle peut trancher au rasoir. Voici donc le résultat de cette expérience.

Cependant que toutes ces choses se produisent, nous approchons de l’équinoxe. Cela devrait sonner le départ des excursions photo printanières et estivales. Sérieusement, il était temps que ça arrive. Je pense que, malgré mon séjour à La Havane, j’ai passé mon pire hiver. Grippe par-dessus rhumes, ce fut des plus pénibles.

Vivement l’équinoxe!

dimanche, mars 10, 2013

La Habana : quand la dégradation est synonyme de beauté

La Habana : Urban Decay by M9ike
La Habana : Urban Decay, a photo by M9ike on Flickr.
Pour moi, la découverte de cette grande ville caribéenne qu’est La Havane fut tout un choc. Je savais que je serais dépaysé, c’était le but recherché. Mais devant tant de pauvreté, de « déchéance » et de misère, je suis resté un peu circonspect.

Pourtant, à mesure que le temps passe dans cette cité, un constat s’impose : cette ville est extrêmement belle! Elle dégage une humilité, une force d’organisation et une volonté d’être sans borne. N’est-elle pas du patrimoine mondial de L’UNESCO? La raison en est fort simple. Toute cette architecture coloniale espagnole qui souffre de 50 ans d’embargo tient grâce à la volonté de tous ces gens, ces Cubains qui sont, par leur côté artistique et débrouillard, des êtres humains exceptionnels. Ils ne se plaignent pas, ils bossent à leurs petits trucs et la ville regorge de ces individus qui, telles des fourmis, s’affairent à mille et une tâches à chaque instant.

Les Cubains ne sont pas parfaits aux yeux des étrangers. Ils sont terriblement « pot de colle ». Mais peut-on le leur reprocher? Ils sont pauvres et dans un pays qui vit du tourisme, il serait difficile de leur en tenir rigueur. Cependant, jamais, jamais, j’ai ressenti la moindre agressivité dans cette ville. Je ne dis pas qu’il n’en existe pas, mais en 7 jours d’intenses activités, j’ai pu constater que l’agressivité, la colère et la méfiance ne faisaient pas partie des sentiments qui animent ce peuple. J’ai bien dû composer avec la ténacité de ces gens dès le début puisqu’ils voulaient à tout moment m’aider pour quelques pesos. C’était plutôt envahissant et ça m’a pris 2 jours pour passer par-dessus. Après, ce fut très facile de déambuler un peu partout dans le vieux Havane.

En conclusion, ce voyage fut des plus agréables et j’y retournerai sûrement un moment donné, pour un deuxième volet!

:o)