mercredi, janvier 29, 2014

Olympus 12-40mm f/2.8 Pro

Transept by M9ike
Transept, a photo by M9ike on Flickr.
Dire que je n’aimais pas trop les zooms...
Depuis que j’ai mis la main sur le petit dernier chez Olympus, ma perception concernant ces lentilles a considérablement changé. Il est compact (évidemment, c’est une monture micro quatre tiers) extrêmement précis, beau piqué et une ouverture constante à f/2.8. Le plus surprenant, c’est qu’à pleine ouverture, il est parfaitement précis. Presque pas de vignetage, les coins de l’image sérieusement clairs, il est vraiment impressionnant! De plus, il est tropicalisé et prêt à affronter les intempéries! Puisqu’il est fait pour fonctionner avec les caméras Olympus, dont le capteur est stabilisé, il n’embarque pas cette technologie ce qui en fait une lentille moins dispendieuse que celles chez ses concurrents Panasonic.

Il devrait avoir un grand frère vers le milieu de mars. Le 40-150mm f/2.8. S’il est aussi impressionnant, je devrai y réfléchir sérieusement!

Musée de le guerre à Ottawa

Roue à aubes 

Foret

Crèche à Marie-Reine-du-Monde

dimanche, janvier 05, 2014

De la pérennité de la photographie...

Rien de tel qu'un vélo dans la neige ! / Nothing like a bike in the snow!

J’avais aujourd’hui une conversation avec un pote qui pratique la photographie depuis plus de 30 ans. De sujet en sujet, on en est arrivé à parler de la photo argentique versus la numérique. Il est bien évident que cette dernière apporte des avantages incontestables comme la rapidité, le coût, l’accessibilité, etc. Avec les téléphones, les tablettes et autres «point'n’shoot», il ne s’est jamais pris autant de photos sur la Terre. Pourtant, question pérennité, on repassera! Les gens ne savent pas faire de sauvegarde avec leurs ordinateurs. Il suffit qu’un disque dur cesse de fonctionner pour que toutes les images — entre autres — qu’il contient soient perdues pour toujours! Tout le monde photographie, mais très peu de ces photographies vont survivre.

Paradoxalement, on connait la première photo! Elle est conservée au Harry Ransom Center de l’Université du Texas à Austin, aux États-Unis. Elle a été prise par le français Nicéphore Niépce en 1826 ou 27 et est connue sous le nom de «Point de vue du Gras». À cette époque, M. Niépce devait être le seul photographe au monde! (À tout le moins, un des seuls) Pourtant, la photo existe toujours, on peut la voir en réel ou numérisée sur Internet. Aujourd’hui, il se prend des millions, peut-être des milliards de photos par jour. D’ici 5 ou 10 ans, il en restera combien? 5 ou 10 % en étant optimiste?

Il n’existe qu’une seule façon d’assurer la pérennité de nos photos : l’impression. En mettant nos photographies sur un support analogique, les chances de survie augmentent de beaucoup. Évidemment, le support parfait n’existe pas. Mais un coup imprimée, la photo aura beaucoup plus de chance de survivre que dans les méandres virtuels d’un disque dur ou sur un nuage quelconque sur Internet.