dimanche, janvier 05, 2014

De la pérennité de la photographie...

Rien de tel qu'un vélo dans la neige ! / Nothing like a bike in the snow!

J’avais aujourd’hui une conversation avec un pote qui pratique la photographie depuis plus de 30 ans. De sujet en sujet, on en est arrivé à parler de la photo argentique versus la numérique. Il est bien évident que cette dernière apporte des avantages incontestables comme la rapidité, le coût, l’accessibilité, etc. Avec les téléphones, les tablettes et autres «point'n’shoot», il ne s’est jamais pris autant de photos sur la Terre. Pourtant, question pérennité, on repassera! Les gens ne savent pas faire de sauvegarde avec leurs ordinateurs. Il suffit qu’un disque dur cesse de fonctionner pour que toutes les images — entre autres — qu’il contient soient perdues pour toujours! Tout le monde photographie, mais très peu de ces photographies vont survivre.

Paradoxalement, on connait la première photo! Elle est conservée au Harry Ransom Center de l’Université du Texas à Austin, aux États-Unis. Elle a été prise par le français Nicéphore Niépce en 1826 ou 27 et est connue sous le nom de «Point de vue du Gras». À cette époque, M. Niépce devait être le seul photographe au monde! (À tout le moins, un des seuls) Pourtant, la photo existe toujours, on peut la voir en réel ou numérisée sur Internet. Aujourd’hui, il se prend des millions, peut-être des milliards de photos par jour. D’ici 5 ou 10 ans, il en restera combien? 5 ou 10 % en étant optimiste?

Il n’existe qu’une seule façon d’assurer la pérennité de nos photos : l’impression. En mettant nos photographies sur un support analogique, les chances de survie augmentent de beaucoup. Évidemment, le support parfait n’existe pas. Mais un coup imprimée, la photo aura beaucoup plus de chance de survivre que dans les méandres virtuels d’un disque dur ou sur un nuage quelconque sur Internet.

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