Au cinéma, il y a dans l’équipe de
réalisation un poste très important qui est celui de « directeur
de la photographie ». En effet, un film est composé de
plusieurs photos qui défilent à raison de 24 par seconde, selon le
standard. Donc, à chaque instant, il est possible d’arrêter le
déroulement du film, de le mettre sur pause, ni plus ni moins.
À partir de ces réflexions, j’ai fait
une expérience nouvelle pour moi. Cela consistait à visionner un
des films le plus « photogéniques » pour moi et de « faire
des shots » pendant sont déroulement. Une sorte de shooting
finalement.
J’ai choisi le film « Mort à
Venise » du réalisateur italien Luchino Visconti. Ce dernier
figure sans conteste dans mon top 5 des meilleurs réalisateurs de
tous les temps. Ce n’est pas compliqué, presque toutes les images du
film sont des photographies. Mais j’ai décidé de faire l’expérience
une seule fois, sans pouvoir reculer, comme dans une situation de
photographie « live ».
Portraits, paysages, situations... Tout
y est. Mais ce qui frappe le plus, c’est l’immense ressemblance avec
la photo. Un télézoom est utilisé la plupart du temps ce qui
donne un bokeh fort agréable et des plans assez « écrasés ».
Les portraits sont particulièrement intéressants.
Voici ce que ça donne :
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Des paysages à couper le souffle |
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Portrait fait au zoom, grande ouverture |
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Portrait, scène de nuit |
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Scène surréaliste où un homme est en train de mourir dans la plus totale indifférence |
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Portrait de personnage invraisemblable |
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Portrait dans un décor faste |
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Autre portrait fait au zoom, avec peu de profondeur de champ |
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Magnifique portrait |
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De vraies jumelles |
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Scène de plage |
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Fantastique ! |
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Ambiance géniale |
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Composition d'image géniale |
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Ça va de mal en pis pour le héros du film |
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Une autre scène géniale |
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Portrait miroir |
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Encore une composition géniale |
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Sans commentaire |
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Il y a de ces images, comme celle-ci, qui imprègnent notre mémoire |
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Portrait d'un moribond |
Il est à noter le rapport de l’image
de 2.35 : 1, selon IMDB. Très utile en cinéma, puisque la caméra (ou les
protagonistes) bouge. En photo, beaucoup moins évidente. Pourtant,
les cadrages sont à peu près toujours parfaits.
Cette expérience s’est avérée
extrêmement intéressante et constructive. Il n’est pas dit que je
ne la répéterai pas. Mais au-delà de l’expérience, il y avait
aussi un hommage à ce grand cinéaste, Visconti!
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